L’industrie cimentière occupe une place importante dans le développement économique de l’Algérie. Le ciment est considéré comme un produit stratégique puisqu’il est à l’amont de toute activité de construction et de réalisation d’infrastructures.
La production nationale de ciment a triplé sur une période de 25 ans et le programme présidentiel algérien va continuer sur cette tendance car il est prévu la construction d’un très grand nombre de logements, de plusieurs barrages et d’infrastructures routières et de base dans les prochaines années.
Durant les cinq premiers mois de l’année 2009, la production de ciment dans les entreprises du secteur public a enregistré une hausse de 6% (Selon la Société de gestion des participations des industries des ciments (SGP-GICA)). Les cimenteries publiques ont produit 4,697 millions de tonnes, contre 4,439 millions de tonnes durant la même période de l’année 2008. La production de ciment du secteur public a atteint 11,478 millions de tonnes en 2008. Elle devrait atteindre 18 millions de tonnes d’ici 2012 compte tenu des extensions de capacités de production qui ont été lancées au niveau des cimenteries de Chlef, de Aïn Kebira (Sétif) et de Béni Saf (Aïn Témouchent) pour une production supplémentaire globale de 6 millions de tonnes.
Du point de vu environnemental, l’industrie cimentière, utilisant un processus basé sur une combinaison physico-chimique à très haute température, se caractérise par sa consommation intensive en énergie et des émissions atmosphériques importantes de particules, NOx, SO2 et CO2 ayant un impact environnemental conséquent sur l’environnement et la santé.
Il est communément admis que la fabrication d’une tonne de ciment libère près d’une tonne de CO2 dans l’atmosphère, que plus de 60 % des émissions de CO2 sont produites durant la phase de « décarbonatation » et que la production de ciment est responsable d’environ 5% des émissions de CO2 de la planète.
Les rejets d’eaux résiduaires des cimenteries se limitent aux eaux pluviales, au refroidissement des équipements (normalement en circuit fermés) et à l’eau sanitaire. Ils n’ont pas d’impact environnemental significatif. En revanche, le stockage et la manipulation de combustibles sont des sources potentielles de pollution du sol et des eaux souterraines.
L’industrie du ciment se prête bien à l’utilisation de sous-produits issus d'autres industries en remplacement de certains constituants du ciment, sans en modifier la qualité. L’utilisation correcte dans les cimenteries de matières premières et de combustibles alternatifs, ainsi que d’adjuvants minéraux, présente de nombreux avantages environnementaux et socio-économiques car les fours à ciment jouent un rôle important, autant économique qu’écologique, dans les programmes de recyclage et de valorisation.
Objectifs:
Les objectifs de ce séminaire sont :
Destinataires :
Ce séminaire s’adresse aux représentants de cimenteries algériennes, du ministère de l’aménagement du territoire, de l’environnement et du tourisme ainsi qu’aux consultants et professeurs travaillant avec le secteur du ciment.
Lieu:
Alger, Hotel Dar Diaf, Chemin de la Redoute, Chéraga
Langue:
Le séminaire sera en français (les présentations en anglais seront traduites simultanément en français)
Matériel de formation:
Manuel sur la prévention de la pollution dans le secteur du ciment.
Organisation:
CAR/PP avec la collaboration du CNTPP